Quel est le meilleur livre sur Emmanuel Macron en France en 2023 ? – Comparatif, guide et avis

par Geneviève Doyon
Quel est le meilleur livre sur Emmanuel Macron en 2019 ?

L’ancien ministre de l’économie Emmanuel Macron a été élu président de la France en 2017, ce qui en fait le plus jeune président de l’histoire du pays.

Mais qui est Emmanuel Macron ? Quelle est son histoire, son parcours, ses convictions ?

Tour d’horizon des meilleurs livres du moment pour en savoir plus sur lui.

 

emmanuel macron GIF by franceinfo

Les 10 meilleurs livres sur Emmanuel Macron

Vous voulez être sûr(e) de ne pas être déçu(e) dès les premières pages ? Alors choisissez parmi cette sélection des meilleurs livres du moment sur Emmanuel Macron, basée sur les avis de plusieurs centaines de lecteurs et lectrices !

 

Qui est Emmanuel Macron ?

Emmanuel Macron, (né le 21 décembre 1977 à Amiens, France), banquier et homme politique français élu président de la France en 2017. Macron fut la première personne dans l’histoire de la Ve République à remporter la présidence sans le soutien ni des socialistes ni des gaullistes, et il fut le plus jeune chef d’Etat français depuis Napoléon.

Le début de la vie et de la politique

Macron était l’aîné de trois frères et sœurs issus d’une famille de médecins qui avaient des opinions politiques libérales. Il a fréquenté un lycée privé à Amiens, où il s’est révélé être un élève exceptionnellement doué.

C’est là qu’il a commencé une relation à long terme avec son professeur d’art dramatique, Brigitte Trogneux, et les deux se sont mariés plus tard (2007). Macron a terminé son baccalauréat au prestigieux Lycée Henri-IV à Paris avant d’étudier la politique internationale et le service public à la grande école Sciences Po.

Durant cette période, il a également été adjoint à la rédaction du philosophe et historien Paul Ricoeur. En 2001, M. Macron a obtenu une maîtrise en politique publique de Sciences Po, ainsi qu’une maîtrise en philosophie de l’Université Paris Nanterre.

En 2004, il est diplômé de la prestigieuse École Nationale d’Administration (ENA), une école réputée pour son accession rapide au pouvoir politique. Les présidents français Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et François Hollande étaient tous anciens de l’ENA.

M. Macron a commencé sa carrière dans la fonction publique en 2004 en tant qu’inspecteur des finances au ministère français de l’économie et des finances.

Quatre ans plus tard, il a racheté son contrat gouvernemental pour 50 000 € (environ 70 000 $) pour entrer dans le secteur privé, une décision qui, selon ses amis, compromettrait toute ambition politique future. En septembre 2008, il rejoint Rothschild & Cie Banque, la division française du groupe financier international Rothschild, comme banquier d’affaires.

M. Macron a rapidement progressé au sein de l’entreprise et, en 2012, il a négocié l’acquisition de la division aliments pour bébés de Pfizer par Nestlé, une société à forte croissance de 12 milliards de dollars.

Macron aurait gagné 2,9 millions d’euros (environ 3,8 millions de dollars) pour son rôle dans l’opération.

Alors qu’il était encore à Rothschild, Macron a commencé à travailler avec François Hollande alors que ce dernier faisait campagne pour la nomination du Parti socialiste à la présidence avant les élections de 2012.

Après l’accession de M. Hollande à la présidence, M. Macron s’est joint à son administration à titre de chef de cabinet adjoint et de conseiller économique.

Macron est devenu le visage de la France aux sommets internationaux, et en 2014, il a été nommé ministre des Finances.

Il promeut un ensemble de réformes connues sous le nom de loi Macron (“loi Macron”) dans le but d’ébranler l’économie française moribonde, mais cette loi déclenche une révolte de la gauche du Parti socialiste.

En février 2015, le Premier ministre Manuel Valls a été contraint d’invoquer l’article 49 de la Constitution française, une mesure rarement utilisée qui permet l’adoption d’un projet de loi sans le consentement du Parlement à condition que le gouvernement soit ensuite soumis à un vote de confiance.

En conséquence, les restrictions sur la conduite des affaires le dimanche ont été assouplies et certaines professions ont été déréglementées, mais le marché du travail est resté largement intact, et la semaine de travail de 35 heures en France est restée intacte.

La loi Macron constituait un ensemble de réformes relativement modeste pour un pays aux prises avec un taux de chômage toujours élevé et une croissance lente, mais elle a néanmoins provoqué une vive réaction de la gauche et de la droite.

emmanuel macron citation GIF by franceinfo

L’accession à la présidence

L’approbation de  la politique de François Hollande s’est effondrée en raison de la performance économique anémique de la France et de la crise migratoire en cours en Europe ; ces deux facteurs allaient alimenter la montée de Marine Le Pen et de son parti nationaliste anti-immigrants, le Front national.

Macron a commencé à prendre ses distances par rapport à Hollande, même pendant qu’il était encore sous son administration, mais des attentats terroristes meurtriers à Paris en novembre 2015 l’ont poussé à retarder sa rupture avec le gouvernement socialiste.

En avril 2016, Macron a annoncé la création d’En Marche !, un mouvement populaire qu’il a qualifié de “révolution démocratique” contre un système politique sclérosé. Faisant écho au troisième paradigme qui avait été promu par le président Bill Clinton aux États-Unis et le premier ministre Tony Blair en Grande-Bretagne, Macron a proposé une fusion du populisme et du néolibéralisme de centre-gauche.

Les observateurs ont noté que le moment de l’annonce – un peu plus d’un an avant l’élection présidentielle de 2017 – faisait fortement allusion à une candidature extérieure pour le Palais de l’Élysée.

Les relations de Macron avec la Hollande sont devenues de plus en plus tendues à la suite du lancement d’En Marche !.

Le 30 août 2016, Macron a remis sa démission et, le 16 novembre, il a officiellement déclaré sa candidature à la présidence. La campagne a pris un tournant en faveur de Macron plus tard dans le mois, lorsque les républicains ont élu l’ancien premier ministre François Fillon comme candidat de leur parti. Fillon à

L’ancien président Nicolas Sarkozy et l’ancien premier ministre Alain Juppé ont été surclassés par Fillon dans les primairess de droite. Fillon avait été considéré comme le candidat probable en tête de la course à la présidence, mais sa campagne a implosé sous les accusations selon lesquelles il aurait créé de faux emplois pour des membres de sa famille et accepté à tort des dizaines de milliers d’euros en cadeaux.

M. Hollande, ne percevant pas de voie réaliste vers un second mandat, a annoncé en décembre 2016 qu’il ne se représenterait pas aux élections. Valls a démissionné de son poste de Premier ministre et a déclaré sa candidature, mais les socialistes ont choisi Benoît Hamon, un outsider politique de l’extrême gauche du parti, comme candidat.

Valls et Juppé, qui représentaient chacun les factions modérées de leur parti, ont par la suite déclaré leur soutien à Macron, un coup important pour un candidat qui n’avait pas le soutien d’un parti important. Le soutien historiquement faible aux deux principaux partis français a ouvert la porte aux candidats indépendants et la course est devenue une course à trois entre Macron, Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, un ancien socialiste qui s’était présenté à la présidence en 2012 avec le soutien du Parti communiste français.

Avec Le Pen dessinant de l’extrême droite et Mélenchon de l’extrême gauche, le message antiétablissement centriste de Macron a trouvé le soutien d’un large échantillon de la population. Il est à noter que M. Macron était également le seul candidat pro-européen de premier plan dans une course qui véhiculait un fort courant sous-jacent d’euroscepticisme.

Lorsque les électeurs français se sont rendus aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle du 23 avril 2017, Macron a dominé un peloton de 11 candidats, remportant 24 % des suffrages. Le Pen s’est classée deuxième avec 21 %, ce qui lui garantit une place au deuxième tour, qui aura lieu deux semaines plus tard. Fillon et Mélenchon ont terminé dans une course pratiquement sans issue pour la troisième place, chacun revendiquant environ 20%, tandis que Hamon était cinquième loin derrière avec un peu plus de 6%.

Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, aucun des deux principaux partis français n’était représenté au second tour. Quelques jours à peine avant cet événement, des pirates informatiques ont téléchargé sur Internet des dizaines de milliers de communications internes de la campagne Macron dans une tentative apparente d’influencer l’élection.

L’attaque a été attribuée au même groupe soutenu par la Russie qui a pris pour cible le Parti démocrate lors de l’élection présidentielle américaine de 2016, mais l’effet de ce que l’on a appelé le ” MacronLeaks ” a été négligeable, du fait au moins en partie des lois françaises interdisant la couverture médiatique pendant les heures précédant une élection.

Au second tour, tenu le 7 mai 2017, Macron remporte les deux tiers des suffrages et devient, à 39 ans, le plus jeune président français. Les électeurs ont toutefois trouvé des moyens d’exprimer leur insatisfaction à l’égard de Macron et de Le Pen.

Environ un quart des électeurs français se sont abstenus, soit le taux de non-participation le plus élevé depuis près d’un demi-siècle, tandis que plus de quatre millions d’électeurs ont intentionnellement voté en blanc ou ont voté pour l’annulation du scrutin.

La victoire de Macron a été saluée hors de France, l’euro atteignant son plus haut niveau depuis six mois. En l’absence d’une structure de parti, le premier défi de Macron en tant que président serait d’obtenir une majorité fonctionnelle au Parlement français.

Lors des élections législatives de juin 2017, En Marche ! a remporté une victoire convaincante, remportant 308 sièges sur 577 à l’Assemblée nationale. Avec l’appui supplémentaire du Mouvement démocratique de François Bayrou (MoDem), la coalition de Macron commande un total de 350 sièges.

Bien que le résultat ait marqué une performance étonnante pour un parti qui n’avait que 14 mois, le taux de participation n’a été que de 42,6 %, soit le plus faible taux de participation aux élections législatives de l’histoire de France moderne.

 

 

Dernière mise à jour le 2025-02-10. Liens et images fournis par Amazon Product Advertising API

À LIRE AUSSI

Ajouter un commentaire